Schéma Régional de développement économique 2017

Michel Chassier, Daniel Fraczak, Gilles Godefroy, Matthieu Colombier et Charles de Gevigney ont débattu le schéma régional de développement économique pour le groupe Front National.

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Michel Chassier
Michel CHASSIER sur la globalité du rapport :

« Je regrette que ce schéma régional de développement économique ne soit qu’un simple catalogue de constats sans cap clairement défini. Sont évoquées, la lutte contre la mondialisation et la nécessité de relocaliser l’économie, mais sans remettre en cause le diktat de la troïka européenne (BCE, FMI, Commission européenne, OCDE). Avec 0,15% du PIB, les aides économiques, sont loin de constituer un levier de développement pour les entreprises tandis que le soutien à l’économie circulaire était loin d’être une vertu. Quant à la transition énergétique, ce document ne fait aucunement mention de nos atouts : l’énergie électro-nucléaire pour laquelle la région figure au 2ème rang national ne peut être remplacé par des énergies d’appoint comme l’éolien ou le photovoltaïque. Aussi, l’exécutif ne se dote pas de moyens à hauteur de ses ambitions : l’innovation ne représente que 1,6% du PIB contre 2,2% au niveau national. Enfin, le tourisme qui avec 4,4% du PIB est loin de révéler le potentiel économique et de restituer l’identité de notre région » Rapport 16.05.04 SRDEII – Michel CHASSIER


Daniel FRACZAK sur les aides économiques :

« Je pointe les incohérences de la majorité socialiste et rappelle le besoin vital d’accompagnement financier des TPE/PME plutôt que d’abonder les crédits alloués à l’économie sociale et solidaire. Particulièrement le Cap’Asso qui profite aux associations et qui génère une concurrence pénalisante, compte tenu des charges que les entreprises supportent. De plus, nos artisans doivent être prioritaires quant à l’accès aux marchés publics. Egalement, la Région aurait décidé de lutter contre les méfaits de la mondialisation avec la promotion du « Made in Centre-Val de Loire », des circuits courts et la modification des clauses d’appels d’offre ; pourtant l’exécutif socialiste soutien le gouvernement, approuvant la signature du traité de libre-échange avec le Canada (CETA). Ceci signifiera à terme la mort de nos TPE/PME et reléguera les aides régionales à un cautère sur une jambe de bois. Enfin, l’innovation, malgré qu’elle constitue une opportunité pour notre Région, ne soignera pas les multiples fractures économiques et industrielles impactant les filières d’excellence (caoutchouc et pharmacie) de notre territoire. » Rapport 16.05.04 SRDEII – Daniel FRACZAK


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Gilles Godefroy
Gilles GODEFROY sur les transports : 

« Je pointe les incohérences de l’exécutif qui prétend placer dans ce schéma la transition énergétique au centre de la sa politique mais baisse tous les budgets à la protection de l’environnement et véhicules propres. Je signale également le grand écart du groupe UDC qui s’oppose au projet de ligne de train à grande vitesse POCL qui passerait par la zone humide de Sologne mais défends ardemment le grand projet d’aéroport dans la zone humide de Notre Dame des Landes. » Rapport 16.05.04 SRDEII – Gilles GODEFROY


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Matthieu Colombier
Matthieu COLOMBIER sur l’ingénierie financière :

« Nous sommes bien évidemment partisans du soutien apporté par les collectivités territoriales aux entreprises. Mais nous  savons aussi que les mécanismes de l’ingénierie financière ne sont pas sans risques et qu ils doivent être utilisés avec prudence. Quant à « la diversification de l’ingénierie financière » évoqué dans ce rapport, peu d’informations, comme d’habitude nous sont donnés ici à ce sujet. » Rapport 16.05.04 SRDEII – Matthieu COLOMBIER


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Charles de Gevigney
Charles de GEVIGNEY sur la transition énergétique : 

« Je rappelle qu’au-delà des bonnes intentions affichées par la Région, il faut surtout des actes forts. Notre proposition de conditionner le subventionnement des centrales photovoltaïques à celles ayant un impact inférieur à 750kgCO2 par kiloWatt crète installé permettrait non seulement d’améliorer l’effet de levier financier de l’action régionale mais également de favoriser les entreprises françaises, en pointe sur le sujet. Les élus écologistes et socialistes veulent relocaliser l’économie mais hurlent dès qu’il faut mettre en œuvre le protectionnisme intelligent demandé par le ministère de l’écologie et nécessaire pour mettre cette politique en œuvre. » Rapport 16.05.04 SRDEII – Charles de GEVIGNEY